Jeudi 1 février 2024
Au cœur de l’hiver, VLA s’est tournée vers le soleil en recevant une formation de grande ampleur : ALULA, c’est un sextet, composé de deux saxophonistes, un guitariste, un bassiste, un batteur et une chanteuse. Atmosphères aériennes, improvisations et grooves s’entremêlent, préservant toujours un élan mélodique porté par la voix profonde, puissante et pleine de sensualité de Swala Emati.
Invité exceptionnel, le jazz band a accueilli Didier Malherbe, poète et musicien polyvalent du groupe Hadouk, qui joue de multiples instruments éthniques, tel le khên laotien, le hulusi chinois ou le doudouk, un hautbois d’origine arménienne, son instrument de prédilection.
Attaché plutôt au jazz européen et africain, chaque morceau explore un univers singulier, autour d’un chorus principalement porté par un instrument et repris par la voix chaude d’alto de Swala Emati. Le chant déploie des mélodies entrainantes, tantôt flamenco ou jazzy, vocalises effilées ou berceuses. Les titres des morceaux évoquent le monde, du rite initiatique gabonais aux sanctuaires marins de Philippines, d’un temple cambodgien aux plaines de sel d’Ethiopie, un voyage autour du monde qui se conclut sur une ode à l’amour.
L’Alula ? c’est le nom d’une partie du plumage des oiseaux, celles qui les font planer. Christophe Lehoucq, passionné d’ornithologie, a trouvé là une belle image pour évoquer les mélodies aériennes et les modulations éthérées de cette musique inspirée.
Christophe Lehoucq: saxophones, compositions
Philippe Razol : saxophones
Swala Emati : chant, percussions, compositions
Alex Stuart : guitare
Gilles Sonnois : basse
Gérald Portocallis : batterie
Didier Malherbe : doudouk, flûtes, khên, hulusi, etc.