Leïla Duclos Quintet

Jeudi 20 novembre 2025 à 19h45

Une voix, une guitare, une âme jazz à la française

 

Elle chante, elle scatte, elle joue, elle vibre : Leïla Duclos, incarne un jazz libre, poétique et profondément humain, et revendique une identité musicale bien ancrée, le jazz à la française, qu’elle considère comme le seul courant de jazz véritablement né sur notre territoire et porteur d’une sensibilité propre.

Issue d’une famille de musiciens, Leïla Duclos a grandi dans le jazz manouche. Son père, guitariste passionné de Django Reinhardt, et sa mère, également adepte de la guitare manouche, ont fait de la musique un élément central de la vie familiale. Elle a alors cherché sa propre voie d’expression, en l’occurrence sa voix. Cette voix, elle la découvre grâce à Ella Fitzgerald : « Quand j’ai entendu Ella scatter, j’ai compris qu’il y avait un espace de liberté incroyable dans la voix. Le scat, c’est devenu ma façon d’improviser, mon instrument à moi. »

Son premier album, Fille du Feu, salué par la presse et nommé “Révélation Jazz Magazine”, lui a ouvert les portes de scènes internationales, dont les États-Unis et la Géorgie d’où elle revient tout juste de tournée. “Même quand le public ne comprend pas les paroles, l’émotion passe. C’est la magie de la musique.”

 Elle prépare aujourd’hui son deuxième opus, dont elle présentera au Vésinet plusieurs titres inédits, “rodés sur scène comme dans un laboratoire vivant”.

Leïla sera entourée de quatre musiciens complices, qu’elle considère avant tout comme des amis. L’amitié, la confiance et le plaisir de jouer ensemble nourrissent leur musique et insufflent à chaque concert une énergie sincère et communicative que le public perçoit instantanément. « Chaque représentation doit être un moment authentique, où la musique raconte une histoire et crée un véritable lien entre les gens.»

Au piano, Leandro Concha, qu’elle surnomme affectueusement sa perle, séduit par un jeu sensible et expressif, capable de raconter des histoires à chaque morceau.

À la basse, Gilles Coquard, compagnon de route d’André Manoukian et d’Ibrahim Maalouf, se distingue par sa grande fidélité, son sens du collectif et son engagement total sur scène.

À la batterie, Lucas Coquard, jeune batteur talentueux et généreux — fils de Gilles —, assurera avec brio le remplacement de Jean-Marc Robin, actuellement en tournée.

Enfin, à la guitare, Jean-Philippe Bordier, véritable soliste, apporte une voix instrumentale singulière et reconnaissable entre toutes.

Entre scat, swing, ballades et accents manouches, cette soirée s’annonce comme une célébration du jazz vivant, nourrie d’âme, d’énergie et de poésie.

Pour réserver: billetterie